La présentation de Jésus au temple

Marie et Joseph offrent l’Enfant-Jésus à Dieu
Pour obéir à la loi juive (à l’usage de leur temps), la Sainte Vierge et saint Joseph portèrent Jésus au Temple de Jérusalem, quarante jours après sa naissance, pour L’offrir au Seigneur. On devait en même temps donner en sacrifice un agneau ou une paire de tourterelles ou de colombes. Marie et Joseph qui n’étaient pas riches, ont offert deux colombes.
C’est de tout leur cœur, avec tout leur amour, qu’ils ont fait cette offrande : car ils savent bien que ce petit Enfant, que Dieu leur a confié, ce sera Lui, plus tard, qui sera le Sauveur du monde.

Jésus, tout petit dans les bras de Marie, s’offre à Dieu dans son cœur
Mais en même temps, tout petit dans les bras de Marie, sans parler, mais de tout son cœur, Jésus s’offre à l’avance à Dieu son Père pour sauver tous les hommes. Car c’est bien pour cela qu’Il est venu sur la terre et s’est fait homme : c’est pour nous sauver.

Cette offrande annonce le Sacrifice de Jésus sur la Croix
Cette offrande, Jésus ne va pas l’accomplir maintenant : Il est bien trop petit ! En réalité, c’est plus tard, lorsqu’il mourra sur la Croix pour nous sauver, qu’Il va la faire : c’est le sacrifice de la Croix.
Ensuite, ce Sacrifice de Jésus, Il va le renouveler tous les jours à la messe, par les mains des prêtres.

En effet, à la messe, justement, ce moment de l’offrande, on l’appelle L’OFFERTOIRE. C’est le moment où le prêtre offre à Dieu l’hostie (posée sur la patène) qui deviendra le corps de Jésus ; puis le vin (dans le calice) qui deviendra le sang de Jésus (la prochaine fois, nous regarderons bien).
Mais avez-vous déjà remarqué, à ce moment-là, quelque chose de tout petit et pourtant d’important: la petite goutte d’eau que le prêtre met dans le vin, dans le calice. Pourquoi ?
Cela signifie, justement, NOTRE OFFRANDE, que Jésus attend de nous pour l’offrir avec la sienne à Dieu son Père. Jésus veut nous offrir avec Lui à son Père  !

Et nous ? Quelle sera notre offrande ? Alors, pouvons-nous rester seulement à regarder, sans rien offrir ? Mais que pouvons-nous offrir à Jésus ? Qu’est-ce qui pourra Lui faire plaisir ? – Ce qui Lui fera le plus plaisir, c’est que nous Lui offrions…? Notre cœur, c’est tout ce qu’Il désire !
Une petite goutte d’eau mélangée au vin du calice, est-ce qu’on peut encore la voir ? Non : on ne la voit plus, on ne peut plus voir la différence entre l’eau et le vin. Est-ce qu’on peut la retirer ? Non, l’eau est unie au vin. C’est important pour nous de bien comprendre ce qu’elle représente : notre cœur uni à celui de Jésus pour nous offrir avec Lui à Dieu son Père
Cette goutte d’eau, c’est très peu de chose, noyée dans le vin. Elle représente pourtant tout ce que nous, nous offrons à Dieu pour nous unir au Sacrifice de Jésus. Mais ce qu’on offre à Dieu, il faut que ce soit vraiment de tout notre cœur : sinon, cela n’a pas de valeur.

Notre offrande du matin

Déjà, tous les matins, en nous réveillant, nous faisons notre prière d’offrande :”Mon Dieu, je Vous offre mon cœur, je Vous offre toute ma journée.” A partir de cette offrande si simple, Dieu bénit votre journée et vous aide à vivre comme un enfant de Dieu.

A l’offertoire de la messe, qu’allons-nous offrir ?

Ensuite, à la messe, à l’offertoire, c’est aussi pour nous le moment de faire notre offrande à Dieu. Nous Lui offrons notre prière, notre travail, nos joies, nos peines, nos efforts, tout ce que nous avons fait de bien… et tout ce que nous aurons à supporter de difficile : ce sont nos “sacrifices”.

Mais puisque Jésus est venu pour sauver les pécheurs, mettons aussi dans le calice tout ce que nous avons fait de mal, et que nous regrettons, nos péchés : tout à l’heure, Jésus les lavera dans son Sang et cela va purifier notre âme, la garder dans sa Lumière.

Pour nous sauver, Jésus a donné sa vie, tout son sang… Il a tant souffert pour nous ! Il ne faudrait pas que nous arrivions à la messe les mains vides, en n’ayant rien à Lui offrir.

Prier pour les autres

Et puis, on peut encore élargir son offrande à Dieu en pensant aux autres, en offrant les personnes  qui oublient Dieu ou qui lui font de la peine. Dieu désire tant leur faire du bien : mais il faut que quelqu’un pense à eux.